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Journal - Ouest-france.fr

 

​Coulonges-Thouarsais.

L’Amalthée, de la chèvre au mouton

Le député Jean-Marie Fievet a découvert, vendredi, l’élevage ovin L’Amalthée. L’exploitation de Philippe et Isabelle Martinot, qui a débuté avec des chèvres, fête cette année ses vingt ans.

Yohann Richard, Philippe Martinot, Jean-Marie Fievet, Jean-Marc Renaudeau et, en arrière-plan (chemise blanche) Sébastien Rochard pendant la visite de l’exploitation. |

Vendredi 23 avril, Philippe Martinot a accueilli le député Jean-Marie Fievet au lieu-dit les Brosses, pour lui présenter son élevage ovin L’Amalthée (nom lié à la mythmlogie grecque en référence à la chèvre qui aurait allaité Zeus enfant), exploité avec son épouse Isabelle en EARL. Cette visite, sollicitée par le député lors d’une rencontre au marché des producteurs à Coulonges (CO du 13 septembre 2020), n’avait pas encore pu se réaliser en raison des périodes de confinement.

Des agneaux Label Rouge Diamandin et Agnocéan

Philippe Martinot a souhaité s’entourer, pour cette visite, de personnes de la filère ovine comme Yohann Richard, directeur général de la Coopérative agricole au service des producteurs des viandes (Caveb), certifiée première coopérative en production animale en Nouvelle-Aquitaine, de Jean-Marc Renaudeau, de la Chambre d’agriculture, et de Sébastien Rochard, maire de Coulonges-Thouarsais et conseiller délégué responsable de l’agriculture, des commerces et des circuits courts à la Communauté de communes du Thouarsais (CCT). La visite menée avec brio et passion par le maître des lieux s’est déroulée sur trois thèmes : la présentation de l’exploitation, l’intérêt de la filière ovine et le dossier laine.

En mars 2001, Philippe Martinot, technicien agricole dans le territoire de La Marne, et son épouse ont repris une exploitation d’une superficie de 25 hectares constituée d’un élevage caprin de 250 chèvres laitières (d’où le nom plein d’espérance donné à l’EARL) « Il fallait moins de capitaux pour une acquisition de chèvres laitières, mais avec la contrainte des traites 365 jours par an. »

Les éleveurs ont ensuite « commencé le mouton » en activité secondaire, avec 130 à 150 brebis en complément des chèvres, dont ils se sont finalement libérés après une transition de trois ans. Tout est passé en exploitation ovine fin 2018. Même si le mouton c’est aussi du travail, affirme Philippe Martinot. En 2020 l’exploitation compte 770 agneaux dont 90 % en Label Rouge Diamandin et Agnocéan, 700 brebis mères, 140 agnelles de renouvellement, sur une surface de 92 hectares, dont 75 % en herbe pour la production fourragère.

Les agneaux Label Rouge sont commercialisés en colis et dans un magasin fermier à Gourgé. « C’est du circuit court, très court, avec de la viande certifiée HVE (Haute valeur environnementale). »

Le devenir de la laine a ensuite été abordé. « La fibre longue est assez peu utilisée dans notre territoire alors que c’est un excellent isolant naturel », regrette Yohann Richard, qui encourage à consommer local et en circuits courts.

Et afin d’accompagner les producteurs locaux, Sébastien Rochard indique qu’une réflexion est en cours à la CCT pour la création d’un magasin de produits locaux qui pourrait intéresser Philippe Martinot.

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Une valorisation de la laine

Publié le 25-05-2021 à 06:25 | Mis à jour le 25-05-2021 

Philippe Martinot, à gauche avec son employé, Florian Porchaire et le tondeur Pascal Noirault, en pleine séance de tonte.

© Photo NR

 

Lors de sa rencontre avec le député Jean-Marie Fiévet, Philippe Martinot (lire NR du 26 avril) lui a expliqué la volonté de toute la filière ovine de mieux valoriser la laine. Une fois par an pour le confort des animaux, le tondeur Pascal Noirault se déplace et passe une journée sur l’exploitation, avec le salarié du groupement d’employeur dont fait partie le Gaec Amalthée. Pour tondre entre 20 à 25 animaux à l’heure trois personnes sont nécessaires : pour attraper les animaux, vérifier l’état de santé complet, répertorier, vermifuger si nécessaire. La toison d’une brebis pèse environ 2,5 kg. Et la tondre est un vrai confort pour celle-ci. La laine est triée en trois catégories, qualité premium, moyenne et déchets et elle est entreposée dans de grands sacs pouvant peser jusqu’à quatre-vingts kilos. Se pose la question de la valorisation à l’échelle locale ou régionale car « tondre une animal me coûte vingt centimes du kilo et le tondeur me demande cinquante centimes du kilo », explique Philippe Martinot. « Je suis donc déficitaire mais le bien-être d’un animal n’a pas de prix. » Cela pourrait être un revenu supplémentaire pour chaque exploitant, sachant que le Département compte plus de sept cents exploitations ovines.
Que devient cette matière première brute ? Elle est envoyée en Chine, la raison : la disparition au fil des siècles de toute la filière et industrie lainière. Il faut donc créer une toute nouvelle filière. Quelques initiatives locales se sont déjà créées, dans la Creuse, les Pyrénées. La Caveb (1) et la chambre d’agriculture sont très investies dans ce dossier avec des chargés de mission mis en place pour accélérer ce processus. En Nouvelle-Aquitaine, des projets sont en cours avec des partenaires industriels textiles pouvant incorporer dans leurs vêtements de la laine, comme avec Décathlon ou LVMH, dans des doudounes, pour l’instant à titre expérimental. La laine peut également servir d’isolant. Et pourquoi pas lui trouver d’autres utilisations.
(1) Coopérative agricole au service des producteurs de viande.

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Coulonges-Thouarsais. La laine de mouton pour le paillage des haies

39 enfants et plusieurs adultes ont planté 280 mètres de haie. |

280 mètres de haie, composée de 560 arbres et arbustes, ont été plantés, samedi 12 février, par les 39 élèves du cours moyen des Adillons, sur un terrain appartenant à Isabelle et Philippe Martinot.

Les enfants ont été encadrés par leurs enseignants, Marie Doux et François Brunet, assistés de parents d’élèves et de chasseurs, conseillés par Marc Pasquier, animateur de la Fédération des chasseurs des Deux-Sèvres. Le projet, qui entre dans le cadre du programme Ekosentia : chemins ruraux cœur de Biodiversité, de la FDC 79, a été notamment financé par le plan de relance de la Nouvelle-Aquitaine. Le transport en car des élèves a été pris en charge par l’association des parents d’élèves. Durant la matinée les élèves avaient bénéficié de l’intervention pédagogique d’Antoine Blanché, pour le rôle des haies sur la biodiversité de la faune et de la flore, ainsi que pour les trois strates de végétalisation. Les plantations protégées par un grillage, il a été procédé au paillage. Celui-ci a fait l’objet d’une expérimentation à base de laine de mouton qui pourrait se dégrader moins rapidement que la paille.En effet, Isabelle et Philippe Martinot sont éleveurs de moutons. Ils ont saisi cette opportunité pour mettre en valeur la laine de leurs animaux :  C’est une énergie renouvelable, présente sur l’exploitation agricole, en plus elle contient de l’azote et de la potasse, des fertilisants naturels pour le sol. 

© 2021 EARL L'AMALTHEE - Exploitation Agricole, certifiée Haute Valeur Environnementale, d'élevage ovin

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